Il pleut, il pleut, bergère…
« Que d’eau ! que d’eau ! » aurait pu s’écrier le maréchal Mac Mahon, d’illustre mémoire(1808-1893), comme il l’avait fait à la vue des inondations catastrophiques à Toulouse, le 26 juin 1875.
Il est vrai qu’elle était spectaculaire, cette crue de la Dronne en ce mois de février 2021 ! Du côté de Petit-Bersac, la crue s’étendait sur plus d’un kilomètre de large !
Et même si ce n’était pas une crue centennale, elle était tout de même cinquantennale ! Mais oui !
Au fait, petit sondage…. Qu’est-ce qu’une crue cinquantennale ?
● Une crue qui n’arrive que tous les 50 ans
● Une crue qui a une chance sur cinquante de se produire.
● La réponse D !
Bien sûr, vous connaissez la bonne réponse : il y avait une chance sur 50 que la route vers Celles soit inondée, et qu’on ne distingue plus les champs de la rivière. Une chance sur 50 que les ponts de Tocane et de Saint-Méard soient coupés. Et, n’était le confinement, il y aurait eu beaucoup plus de monde à aller admirer le débit grondant des eaux qui montaient, montaient, montaient…
Un beau spectacle, tout de même, comme en témoignent ces quelques photos !
Il pleuvait et pleuvait toujours !!!
Certes, les maïs et les tournesols sont contents, mais les moissons ne sont pas à la fête. Les touristes non plus d’ailleurs, avec ce temps changeant, voire pluvieux qui leur gâchent le barbecue et les descentes en canoé… D’aucuns diront que c’est un temps romantique et que les pluies fréquentes nous protègent des grosses chaleurs, que notre bonheur ne peut dépendre des intempéries…
Il n’empêche, il pleut encore en juillet, et si nous nous réjouissons que ces pluies ne soient pas trop importantes pour nous, il faut avoir une pensée pour nos voisins belges et allemands et tous ceux qui ont payé un lourd tribu à la météo en vie humaines et en pertes matérielles éprouvantes. Ils ont besoin d’aide, ne les oublions pas !