Les travaux de l’église s’achèvent… de belles découvertes !
A toutes et à tous,
La troisième et dernière grande tranche des travaux de restauration de l’église de St Méard s’achèvera avec ce printemps. Nous avons le plaisir de vous annoncer la découverte de 3 scènes nouvelles dans la nef (outre celle que nous connaissions déjà au sud de l’ancienne tribune) :
- une adoration des rois mages porteurs de l’or, de l’encens et de la myrrhe (mur sud)
- une cavalcade des vices (mur nord). En raison de la création du campanile au XIXème, cette scène est réduite à la Gloutonnerie, la Paresse, la Luxure et l’Avarice. Ce type de cavalcade des 7 péchés capitaux se retrouve notamment dans les églises de campagne du Lot. Il est à noter qu’à St Méard, cette scène partielle est particulièrement bien conservée.
- un martyre de St Sébastien, au centre, sous l’arc de soutènement de la voute. St Sébastien était censé à l’époque protéger de la peste. Sa place centrale pour le visiteur qui lève les yeux en entrant dans l’église nous montre l’importance de cette peur médiévale.
L’église de St Méard… un monument d’importance nationale, voire davantage !
Il apparait dorénavant que l’église de St Méard est en train de devenir un monument d’importance nationale dont le rayonnement dépasse le Périgord. Il s’agit d’un trésor commun qui attire même au-delà de nos frontières.
Je vous propose d’en faire une visite collective le jeudi 20 juin à 17H. Cette visite est ouverte à tous les habitants de St Méard. Je souhaiterais particulièrement que les 2 anciens maires de St Méard, Marie-Louise Segonzac et Jean-Claude Fallacher soient présents parmi nous ce jour-là, s’ils en ont l’opportunité. Avec Gérard, ils le méritent bien !
Nous pourrons ensuite tenir une assemblée générale – que je souhaite rapide ! – de l’association St Méard Patrimoine. Outre les votes des 2 rapports habituels (président et trésorier), je voudrais soumettre à votre accord éventuel 2 propositions :
- la réalisation sur le budget de l’association d’une plaque remerciant les donateurs qui ont permis cette restauration, et placée à l’entrée de l’église.
- La mise en place (toujours à nos frais) dans le vestibule gauche des 2 modillons trouvés sous le toit et abandonnés là au XIXème lors de la construction du campanile. Ce vestibule gauche contiendra ainsi tous les témoignages sculptés dans la pierre issus de l’église originelle du XIIème siècle.
Il nous faudra bien sûr vérifier avec notre trésorier François que ces 2 opérations sont possibles à l’aide de notre budget (nous n’avons pas encore les devis correspondants).
Envisager la suite…
Pour conclure, je voudrais que nous commencions à envisager l’avenir de cette nouvelle entreprise collective, qui consistera à l’entretien et à la « valorisation » de ce patrimoine exceptionnel.
Ce sera sans moi. J’habite sur une ile en Bretagne, ma vue se détériore, et j’aurai 80 ans cet été. C’est plus qu’il n’en faut !!!
Amitiés
Claude RIBEYROL
